• Quelles eaux de boisson choisir ?

    L’eau est un composant essentiel du corps humain, elle constitue entre 60 et 70 % de son poids. Le choix d’une eau de qualité aura une influence capitale sur le maintien d’un bon état de santé. Il est important de savoir que tous les processus vitaux de l’organisme (réactions biochimiques) se déroulent en milieu aqueux. Elle jouera également le rôle de transporteur des nutriments essentiels vers les cellules, et des déchets vers les émonctoires.

    Quelles eaux de boisson choisir ?

         » A la claire fontaine …
    Les qualités premières d’une bonne eau de boisson sont multiples, selon la Bioélectronique de Louis Claude Vincent.

        Avant tout, veillez à choisir la plus faible minéralisation possible. Ici déjà les avis divergent selon les écoles, mais il est généralement considéré qu’un excès de minéraux dans l’eau peut fatiguer les reins, et favoriser la formation de calculs. Sur les eaux en bouteille, ce paramètre est indiqué sous le nom de « résidu à sec » : celui-ci doit être inférieur à 50 mg/L.
    Il peut aussi apparaître sous le sigle « rhô », indiquant la résistivité, qui doit être la plus élevée possible : idéalement supérieure à 6000 Ω.cm  (ohm cm).
        Son pH doit être légèrement acide à neutre : idéalement situé entre 6 et 7, pour respecter celui des liquides internes du corps.
        Enfin, elle doit être peu oxydée, afin d’éviter les processus d’oxydation des molécules, liés aux échanges d’électrons. Ce paramètre est indiqué sous le sigle « rh2 », et doit être inférieur à 25.

    Ceci exclut la plupart des eaux minérales classiques ! Faites le test par vous-même, comparez les chiffres sur les étiquettes et vous serez surpris.

    Parmi les bonnes eaux de source, vous pourrez trouver la Mont Roucous (et Rosée de la Reine), la Fontaine de la Reine (chez Leclerc), la Montcalm (en magasin bio), et le Grand Barbier (Eau de source de montagne de Carrefour ou Volcania chez Leader Price).

    Concernant les eaux d’adduction (du robinet), c’est plus complexe de s’en assurer, mais vous pouvez parfois trouver ces informations sur le site de votre mairie. Il est bien rare cependant qu’elles possèdent toutes les qualités citées ci-dessus.

         » Eau du robinet ou eau en bouteille ?
    Les avis sont partagés, et il est bien difficile de trancher, tant on peut trouver des arguments allant en faveur de l’un ou de l’autre. Finalement, tout dépendra surtout de votre situation géographique (la qualité de l’eau du robinet variant selon les régions et les villes), et de vos convictions écologiques (souhaitez-vous limiter le plastique dans vos vies ?).

    Selon moi, la solution parfaite n’existe pas.

    L’eau de source est sans hésitation de bien meilleure qualité, mais quid de son stockage pendant des mois en bouteille en plastique, parfois dans des conditions de températures élevées ? Quels transferts peut-on envisager entre les composants du plastique et l’eau ? Que faire du plastique, un déchet bien mal recyclé déjà beaucoup trop omniprésent ?

    L’eau du robinet, si elle résout la question écologique, soulève d’autres problèmes : dans certaines régions elle est impropre à la consommation, ou beaucoup trop calcaire. Si les taux en minéraux sont réglementés (chlorures, sulfates, magnésium, sodium, potassium, nitrates et nitrites, fluor), le taux de résidu à sec peut monter jusqu’à 1500mg/L …

    De plus cette réglementation n’exclue pas le risque d’y retrouver du chlore (jusqu’à 0,25 mg/L), de l’aluminium (jusqu’à 200 µg/L), du plomb (jusqu’à 10 µg/L), et bien sûr des pesticides (jusqu’à 0,1 µg/L PAR pesticide !).

    Point final de cette comparaison : il n’existe aucun filtre pour les antibiotiques et les hormones ! Ainsi des taux croissants d’oestrogènes et de progestérone se retrouvent dans la nature … Puis dans nos eaux de boisson.

        » Peut-on purifier l’eau du robinet ?
    Les carafes filtrantes type « Brita » sont très connues et réputées pour éliminer le chlore, les pesticides, les métaux lourds, 80 % des nitrates et 50 % du calcaire.
    Cependant, à force de baigner dans l’humidité, le filtre risque très vite de devenir un bouillon de culture : il est recommandé de les changer toutes les 4 semaines (et tous les 3 mois pour les filtres directement installés sur les robinets) et de ne pas laisser reposer l’eau trop longtemps dans la carafe avant de la boire.


    L’osmose inverse, via une membrane directement installée sur le robinet, est beaucoup plus efficace mais bien plus contraignante : produisant une eau avec un résidu à sec équivalent à 15 mg/L, elle doit encore être revitalisée avant de pouvoir être consommée, par exemple avec une ampoule de plasma de Quinton.

    Enfin, petit nouveau sur le marché, le bâtonnet de charbon (ou Binchotan) semble promettre monts et merveilles à ses utilisateurs, en plus d’être écologique, à portée de toutes les bourses, et facilement recyclable. Cependant, si les propriétés adsorbantes du charbon actif ne sont plus à prouver (on conseille par exemple d’espacer les prises de charbon actif de celles de médicaments pour éviter toute interaction), celles du Binchotan en particulier restent à étudier !

        » Pour aller plus loin :
    Pour déterminer la quantité d’eau journalière nécessaire à notre bon fonctionnement, on peut commencer tout simplement par évaluer combien nous en évacuons. Entre les pertes liées à l’urine, la transpiration, la respiration (et oui !) et les selles, nous rejetons environ 2,5 litres d’eau par jour. Ce chiffre étant bien sûr à revoir à la hausse en cas d’activité physique intense (sport, etc).

    Ces 2,5 litres ‘‘perdus’’ sont à compenser par : l’alimentation (environ 1 litre), la prise de boissons (1,2 litre). A cela nous pouvons rajouter les processus cellulaires internes (0,3 litre), qui font qu’une petite partie de l’eau utilisée par le corps sera naturellement réabsorbée.

    L’eau est la boisson la plus appropriée pour l’être humain. Toute autre boisson demandera un effort supplémentaire au corps pour la traiter : ainsi, le café et le thé auront-ils une action diurétique, sodas et limonades en excès perturberont la pression osmotique (pouvant provoquer des œdèmes), et l’alcool sera déshydratante par son action asséchante des muqueuses.

         » Sources :
    Illustration par le SMAC (Salon des Médecines Alternatives & Complémentaires) sur Facebook.
    Quelles eaux de boisson choisir ?

     


    Tags Tags : , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :